Seoul National University​

SNU Department of Physical Education

Bien tard je t’ai aimee, o beaute si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimee !

Bien tard je t’ai aimee, o beaute si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimee !

Et voila que tu etais au-dedans, ainsi, moi au-dehorset c’est la que je te cherchais,et sur la grace des choses que tu as faites,pauvre disgracie, je me ruais !

Tu etais avec moi et je n’etais gui?re avec toi ;elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,si elles n’existaient jamais en toi, n’existeraient pas !

Tu as appele, tu as crie et tu as brise ma surdite ;tu as brille, tu as resplendi et tu as dissipe ma cecite ;tu as embaume, j’ai respire et haletant j’aspire a toi ;j’ai goute, ainsi, j’ai faim et j’ai soif ;tu m’as touche et je me suis enflamme pour ta paix.

Di?s Que j’aurai adhere a toi de tout moi-meme,nulle part il n’y aura pour moi douleur et labeur,et vivante sera mes ri?ves toute pleine de toi.Mais maintenant, puisque tu alleges celui que tu remplis,n’etant jamais rempli de toi j’habite un poids Afin de moi.Il y a lutte entre les joies dignes de larmeset les tristesses dignes de joie ;et de quel cote se tient la victoire, je ne sais.Il y a lutte entre les tristesses mauvaiseset des bonnes joies ;et de quel cote se tient la victoire, je ne sais.

Ah ! malheureux ! Seigneur, aie pitie de moi.Ah ! malheureux ! voila mes blessures, je ne les cache gui?re :tu es medecin, j’habite malade ;tu es misericorde, j’habite misere.N’est-elle nullement une epreuve, la vie humaine via la terre ? Et mon esperance reste bien entiere uniquementdans la grandeur immense https://datingmentor.org/fr/her-review/ de ta misericorde.Donne ce que tu commandes et commande ce que tu veux. O amour qui toujours brules et jamais ne t’eteins,o charite, mon Dieu, embrase-moi !

Destinee a Proba, riche dame romaine, la lettre 130 traite d’la priere de demande. S’il nous reste demande de prier, votre n’est nullement pour informer Dieu de nos desirs, qu’il ne saurait ignorer, mais Afin de former en nous le desir de Dieu qui veut nous combler de ses dons. Cela s’agit d’ajuster une desir au don de Dieu.

C’est celui qui sait donner de bonnes choses a ses gamin qui nous oblige a demander, a chercher, a frapper (Lc 11, 9-13). Pourquoi Dieu agit-il ainsi, puisqu’il connait cela nous reste necessaire, avant aussi que nous le lui demandions ? Nous pourrions- nous en inquieter, si nous ne comprenions nullement que le Seigneur notre Dieu n’a certes pas besoin que nous lui fassions connaitre notre volonte etant donne qu’il ne est en mesure de l’ignorer, mais qu’il veut par la priere exciter et enflammer des desirs, pour nous rendre capables de receptionner votre qu’il nous prepare. Or ce qu’il nous prepare est chose extri?mement grande, ainsi, nous sommes bien petits et bien etroits concernant le recevoir. C’est pourquoi Il semble dit : « Dilatez-vous ; ne portez gui?re un meme joug au milieu des infideles. » (2 Co 6, 13-14).

Oui, c’est chose beaucoup grosse , que l’oeil n’a pas vue parce qu’elle n’a aucun couleur, que l’homme n’a jamais entendue parce qu’elle n’a aucune le ; qui n’est gui?re venue dans le c?ur de l’homme, parce que c’est par elle que le c?ur de l’homme doit monter (1 Co 2, 9).

Nous serons d’autant plus capables de la obtenir que notre foi en elle sera plus grande, notre esperance plus ferme, notre desir plus ardent. Un desir continuel forme dans la foi meme, dans l’esperance et la charite, est donc une continuelle priere. Cependant nous prions aussi Dieu verbalement a quelques heures et a certains temps fixes, pour nous avertir via ces signes concrets, pour nous reveler a nous-memes nos progres que nous avons fait au desir et nous exciter a le rendre plus ardent encore .

Cela etant il est bon et utile de vaquer longuement a la priere, si de bonnes actions et le devoir d’etat ne nous en empechent pas, quoique dans ces occupations memes il faille i  chaque fois prier avec votre desir que j’ai mentionne. Car votre n’est nullement, comme quelques-uns le pensent, prier longuement que de prier avec de nombreuses paroles. Autre chose reste un long propos, autre un sentiment durable du c?ur . Du Seigneur lui-meme Il semble evoque qu’il passa la nuit en priere et qu’il prolongea sa propre priere (Lc 6, 12). N’a-t-il nullement voulu par la nous apporter un modi?le, priant dans le temps libre a l’heure opportune, exaucant avec le Pere dans l’eternite.

Alors que nos manicheens pretendaient le dispenser de croire, Augustin considere l’adhesion en amont a l’autorite de la parole de Dieu tel le passage oblige Afin de parvenir a la comprehension de Dieu ainsi que l’homme.

« Crois d’abord Afin de saisir. »

Et dorenavant, ravivez votre attention . Tout homme souhaite comprendre ; personne qui n’ait votre desir. Mais tous nous ne voulons pas croire. On me dit : « Je veux saisir Afin de croire. » Je reponds : « Crois pour saisir. » ; voici donc une discussion qui s’eleve entre nous et qui va mettre bien entiere i  ce niveau : « Je veux saisir avant de croire », me dit l’adversaire ; et moi je lui dis : « Crois d’abord et tu comprendras. » Pour trancher le debat, choisissons un juge. Parmi la totalite des hommes a qui je puis songer, je ne trouve pas de meilleur juge que l’homme que Dieu lui meme a choisi pour interprete. En pareille matiere et dans un debat de ce genre, l’autorite des litterateurs n’a rien a Realiser ; ce n’est pas au poete de juger entre nous, c’est au prophete .

Tu disais : « J’ai besoin de comprendre pour croire » ; et moi : « Crois d’abord pour comprendre. » l’explication reste engagee ; allons au juge ; que le prophete prononce ou plutot que Dieu prononce avec son prophete. Gardons tous 2 le silence. Cela a entendu les opinions contradictoires ; « Je veux saisir, dis-tu, pour croire » ; « Crois, ai-je devoile, pour comprendre », et le prophete repond : « Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas. » (Is 7, 9)

Par consequent, les tres chers freres , cet homme que j’ai pris comme adversaire et avec lequel j’ai engage une discussion qui possi?de ete portee au tribunal du prophete, n’a nullement pleinement tort de vouloir comprendre avant de croire. Moi qui vous parle, ces jours-ci, si je parle, c’est Afin de amener aussi a la foi ceux qui ne croient pas encore. Donc, en un sens, votre homme a evoque vrai quand il a devoile : « j’ai envie comprendre pour croire » ; et moi egalement j’habite au vrai quand j’affirme avec le prophete : « Crois d’abord Afin de saisir. » Nous disons vrai l’integralite des deux : donnons-nous donc la main ; comprends donc pour croire et crois pour saisir ; voila en peu de mots comment nous pouvons accepter l’une et l’autre ces deux maximes : comprends ma parole pour arriver a croire, ainsi, crois a Notre parole de Dieu pour arriver a Notre comprendre.

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